Quand on se lance tête baissée dans une nouvelle activité, parfois on a des angles morts. Par exemple, on a un produit mais on n’a pas pensé à un nom de marque. Simplement parce que pour l’instant c’était inutile. Et maintenant on fait quoi?
Nom de marque ou nom de produit?
Au début, il se peut qu’on aie qu’un produit. On a vite fait de confondre nom de marque et nom de produit. Le risque c’est qu’il soit difficile de passer d’une communication monoproduit à une communication multiproduit. Dans l’esprit du consommateur, il risque de s’installer une incompréhension. Vous devez définir au préalable si vous nommez votre entreprise naissante ou votre produit.
Brainstorming
Une technique bien efficace c’est de discuter avec un ami par exemple. Vous torturez votre esprit, vous échangez tout et n’importe quoi et parfois, au milieu de ce fouilli apparaît quelque chose. Le hasard fait bien les choses, pour l’y aider, regardons ensemble des structure pour forger un nouveau mot.
Le nom de produit
L’exemple typique c’est Air Liquide. Ils font quoi? Des gaz comprimés. Vous fabiquez des casseroles, vous pourvez appeler votre marque « la casserole rouge » par exemple. Une mise en garde toout de même, si vous sortez de votre produit pour élargir votre gamme, ça peut rendre confu votre message de marque.
Les acronymes ou sigles.
C’est les initiales de différents mots qui permettent de former un nouveau mot. OVNI, par exemple, est un mot qui veut simplement dire Objet Volant Non Identifié. Sodebo (Société des établissements Bougro) ou Nabisco (National Biscuit Company) sont de bons exemples bien que plusieurs lettres de chaque mot soient utilisées.
Vous pouvez utiliser ce système. Si vous faites des biscuits à Aigues-Mortes, vous pourriez l’appeler BAM, pour Biscuit Aigues-Mortes.
Vous pouvez également faire la même chose avec les prénoms des fondateurs, le nom de la rue où vous habitez, etc.
Les anagrammes
Prenez un mot, mélangez les lettres et essayez d’en faire un mot marquant et unique. Vous pouvez abandonner des lettres ou même en rajouter, on sort de l’anagramme pur mais laissez vous inspirer. Si pour vous comme pour moi c’est un exercice mental qui vous semble compliqué, il existe des tas d’outils en ligne qui permettent de vous suppléer : anagrammeur par exemple.
Avec l’exemple de BISCUIT, j’aime bien cutis.
Les mots valises.
Je déteste cette forme. L’usage en fait souvent un grossier trait marketing. La subtilité n’est que rarement au rendez-vous. On se croirait dans les pokémon. Je suis néanmoins obligé d’en parler. Ça peut être une bonne source d’inspiration. Le but est souvent de fusionner deux mots. Parfois plus. Par exemple “franglais” est formé de FRAN-çais et an-GLAIS, Velcro composé de VEL-ours et CRO-chet.
Les mots inventés ou étrangers
Souvent c’est fait avec des syllabes simples, on dirait presque du japonais. Veolia, Anemo etc… Postérieurement vous pouvez rattacher ça à une histoire mythique, Orano, le nouveau nom d’Areva semble parfaitement inventé mais ils rapprochent ça dans leur storytelling du dieu Ouranos…
Conclusion
Trouver un nom de marque peut être paralysant. Peut être à tort. Quand on se lance, on ne perdra pas grand chose si on doit changer de marque quelques semaines ou mois après. Ne faites pas imprimer trop de matériel publicitaire avec votre nom et lancez vous.
J’espère que ça vous aura aidé.
Monsieur G.